Rejoindront l'escadrille: Le
27 septembre 1917: Caporal PUISTIENNE. Fin 1917: Lieutenant
TOURTAY, Sergent PAUMIER, Caporaux GANDRY, JOUBERT, GUY et PRAGOU. Le
10 février 1918: Lieutenant PELISSIER. Puis
le 1er avril 1919: Lieutenants ou Sous-Lieutenants: RONDOT,
DE LEVAQUE, LENERT, GAULLIER. Adjudants: LETOMBE et AUBAILLY.
Sergents ou Mal des Logis: PATRY, DELESTRE, CHAMPAVIE, TRAMINI,
WINNAERT, CORDIER, POUCHOL, FREVEL, BAZIN, CHATELET, ROY. Brigadier:
RESTAUX. NOTA: listes incomplètes...
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Opérations : Affectée
à la IV Armée (Général GOURAUD), la N 155 gagne le 14 juillet
1917 le terrain de La Noblette (Marne), où elle est incorporée au
Groupe des Escadrille de Chasse d'Armée, commandé par le Capitaine
COURRET DE VILLENEUVE, formation qui comprend déjà les
escadrille N 48 et N 94. Le séjour de la N 155 à la Noblette
est de courte durée; l'unité se transporte le 6 août sur le
terrain de Melette (Marne), où elle demeure jusqu'à la fin de
janvier 1918. Sur le front de Champagne, ses chasseurs exécutent
pour le bénéfice des grandes unités de l'Armée des opérations
de destruction de l'aviation ennemie, de protection du Bombardement,
dans la limite (bien faible encore) du rayon d'action des Nieuport,
et des reconnaissances assez profondes des arrières ennemis.
Le
premier pilote de l'escadrille tué à l'ennemi est le caporal
VILMART, abattu en combat aérien le 1er novembre 1917.
Dans
ce même mois de novembre, l'escadrille échange ses Nieuport
24 bis contre des Nieuport 27, plus rapides et plus maniables.
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NIEUPORT 27 -mise
en service: 1917 - moteur Le Rhône 9Jb, 9 cylindres, refroidissement
par air, 120 cv - vitesse maxi: 187 km/h - autonomie:
1H30 - armement: 2 mitrailleuses
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A la fin de janvier 1918, l'escadrille
155 devenue la SPA 155 depuis sa transformation fin décembre
1917 sur Spad X et XIII, est incorporée au Goupe de Combat 18
formé à la même époque par le Capitaine SABATIER, sur le terrain
du Plessis-Belleville. Les autres escadrilles de ce Groupe sont
les SPA 48, 94 et 153.

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SPAD XIII - mise en service:
septembre 1917 - moteur Hispano-Suiza 8Bec, 8 cylindres en
V, refoidissement liquide, 235 cv -
vitesse maxi: 207 km/h -
autonomie: 2H00 - armement: 2 mitrailleuses |
Le 10 février 1918, le Groupe de Combat
18 entre dans la constitution de l'Escadre de Combat N°1, intégrée
elle-même dans le Groupe MENARD qui intègre l'Escadre de Bombardement
12 (Groupes 5, 6 et 9, commandés par le Commandant VUILLEMIN). L'escadrille
SPA 155 est appellée à participer aux batailles d'arrêt successives
qui permettent à nos armées d'enrayer les formidables poussées
allemandes sur la Somme et l'Avre (21 mars-7 avril), sur l'Aisne
et la Marne (27 mai-4 juin), sur le Matz (9-12 juin), sur la
Marne et en Champagne (15-18 juillet).
Dans l'intervalle
de ces actions, les escadrilles de chasse assurent la protection
ou le recueil de nombreuses missions de reconnaissance ou de
bombardement sur les arrières des différents fronts de combat. La
SPA 155 se multiplie, ses pilotes accroissent sans cesse le
nombre de leurs victoires, mais des pertes cruelles viennent
aussi éclaircir ses rangs. L'ennemi fait un immense effort pour
augmenter le nombre et la qualité de ses unités aériennes, les
rencontres se faisant donc de plus en plus meurtrières.
En
avril, le Lieutenant BECHON, le Maréchal des Logis PAUMIER et
le Brigadier JOUBERT tombent à l'ennemi. En mai ce sont le Caporal
KIRILOFF et le Brigadier LAPICOTIERE, et le 20 mai le Lieutenant
CASTAIGNET disparait en patrouille.
A partir du 10 juillet
1918, l'escadrille SPA 155 prend part au sein du Groupe de Combat
18 (commandé par le Capitaine LAURENT et sous l'impulsion énergique
du Lieutenant GEORGE, puis du Lieutenant LABITTE) à la contre-offensive
victorieuse connue sous le nom de 2ème victoire de la Marne
(Xème Armée du Général MANGIN), puis avec la IIIème Armée (Général
HUMBERT) à la bataille du Santerre (8-30 avril) qui fait tomber
le massif de la forêt de Saint-Gobain.
Elle est engagée
du 12 au 30 septembre sur le front de la IIème Armée (Général
HIRSHAUER), dans la bataille de Saint-Mihiel qui livre à l'Armée
Américaine le saillant du même nom, enfoné comme un coin redoutable
à l'intérieur du territoire Français. L'escadrille perd en
septembre 2 de ses pilotes, le Brigadier BOULARD et le Sergent
GRIMAUD, tués en mission, et le 3 octobre le Brigadier TALLET,
disparu en patrouille.
Elle participe également enfin
dans la zone d'action de la IV ème Armée (Général GOURAUD) aux
opérations offensives des dernières semaines de la guerre qui
conduisent les avants-gardes de cette armée jusqu'à la Meuse,
où l'armistice du 11 novembre 1918 les arrêtent...
Stationnée
le 1er avril 1919 sur le plateau de Malzéville, en Lorraine,
l'escadrille est transportée au début du mois de juillet de
la même année sur le terrain de Bron, près de Lyon.
Elle
y est dissoute fin juillet, ses éléments étant affectés à la
1ère Compagnie du 2ème Groupe d'Aviation.
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